Comment mesurer la qualité de l’air ? 

La qualité de l’air intérieur joue un rôle prépondérant dans le maintien de notre bien-être et de notre santé. Savoir comment mesurer cette qualité est important pour nous apprendre à identifier les potentielles sources de pollution, mais aussi pour nous aider à adopter de bons réflexes afin d’améliorer notre environnement intérieur. Aussi, nous vous apportons ci-dessous quelques éclaircissements sur les origines de la dégradation de l’air intérieur, les différentes méthodes de mesure de celle-ci et les facteurs à prendre en compte pour assurer un air sain dans nos espaces de vie.

Les polluants courants dans l’air intérieur

Les sources de pollution de l’air intérieur sont d’origines diverses et variées. Nous pouvons évoquer, entre autres : 

  • les produits d’entretien chimiques 
  • les matériaux employés dans la construction
  • le mobilier
  • les différents appareils de chauffage
  • la fumée dégagée par le tabac ou même l’encens

Autrement dit, même en étant vigilant sur nos pratiques quotidiennes, il est presque impossible de garantir un air totalement exempt de polluants dans nos espaces intérieurs. Les polluants générés peuvent être répartis en plusieurs catégories.

Les composés organiques volatils (COV)

Les COV sont des substances chimiques émises sous forme gazeuse. En France, ils sont essentiellement générés par les produits domestiques de type solvant (peintures, vernis, colles, désodorisants, etc.), l’industrie ainsi que le transport routier. Ils peuvent entraîner des irritations des yeux, du nez et de la gorge, voire dans certains cas des troubles respiratoires.

Les particules en suspension et particules fines

Les particules en suspension dans l’air sont des composés chimiques dont le diamètre est inférieur à 40 microns. On parle en revanche de particules fines lorsque ceux-ci mesurent moins de 2,5 microns. Elles peuvent être d’origine naturelle (feux de forêts, éruptions volcaniques, etc.) ou humaine (combustion industrielle, transports, tabac, etc.). De par leur capacité à s’infiltrer dans les voies respiratoires, elles contribuent à l’aggravation des symptômes des personnes souffrant d’allergies ou d’affections respiratoires.

Les moisissures 

Les moisissures se développent dans les environnements humides et peuvent libérer des spores dans l’air, susceptibles de déclencher des allergies chez certaines personnes. Elles peuvent également entraîner des irritations des muqueuses, des céphalées, des sinusites directement liées à la pollution de l’air, etc. Aussi, il est important de savoir détecter les risques de moisissures afin de se prémunir de leurs effets délétères sur la santé. 

Les différentes méthodes utilisées pour mesurer la qualité de l’air 

Pour évaluer la qualité de l’air intérieur, il existe plusieurs méthodes de mesure disponibles. Chacune peut fournir des informations précieuses sur les niveaux de polluants présents dans un environnement clos.

L’analyse en laboratoire pour rechercher un polluant bien défini

L’analyse des échantillons d’air prélevés dans un espace intérieur par un laboratoire spécialisé est idéale pour obtenir une évaluation détaillée de la qualité de l’air. Cette méthode est le plus fréquemment employée pour identifier des polluants spécifiques.

Les indicateurs visuels, des indices pertinents

Il est possible de détecter des problèmes de qualité de l’air intérieur à l’œil nu. Des indices comme des taches de moisissure, des dépôts de poussière importants ou encore des odeurs inhabituelles peuvent vous alerter. Cette technique ne vous permettra pas, cependant, de mesurer les taux de polluants présents dans l’air intérieur. 

Les capteurs, des outils fiables et accessibles 

Les capteurs sont des appareils électroniques conçus pour détecter et mesurer différents polluants présents dans l’air, dont les caractéristiques varient d’un modèle à un autre. Notre station de mesure de la qualité de l’air Cricket, calibrée métrologiquement en laboratoire, mesure avec la plus grande précision les taux de COV, de particules fines et de CO2, mais aussi l’humidité, la température ainsi que la luminosité. Il peut être associé à un purificateur d’air pouvant s’activer automatiquement au-delà de la détection d’un certain seuil de polluants et vous garantir ainsi un air sain. 

image de la station cricket qui permet de mesurer le taux de CO2

Nos conseils pour bénéficier d’un air sain 

Pour améliorer la qualité de votre air en intérieur et créer un environnement plus sain, quelques bons réflexes sont à adopter au quotidien. Avant tout, aérer régulièrement son intérieur, hors pics de pollution, est essentiel pour faire circuler l’air, assurer son renouvellement et réduire l’accumulation de polluants.

Par ailleurs, nous vous incitons à privilégier l’utilisation de produits d’entretien non toxiques et à faible émission de COV. De plus, contrôler le taux d’humidité est pertinent : entre 30% et 50%, vous réduisez les risques de développement de moisissures et des allergènes. 

Améliorer la qualité de l’air intérieur en entreprise, à votre domicile ou dans votre cabinet médical par exemple est crucial pour, de manière large, prendre soin de votre santé et de celles de vos proches.