Comment fonctionne un purificateur d’air ? 

Depuis la crise sanitaire du Covid-19, de plus en plus d’individus sont sensibilisés à la contamination aéroportée et à la question de la qualité de l’air intérieur. Aérer régulièrement ses espaces de travail et de vie est un très bon réflexe pour assurer le renouvellement de l’air, mais cela peut être insuffisant pour profiter d’un environnement sain de manière continue. Un purificateur est une réponse idéale au problème de la mauvaise qualité de l’air intérieur. 

Particuliers comme professionnels gagnent à s’en doter puisque ces dispositifs ont de nombreux bienfaits : ils favorisent la concentration et nous maintiennent en état d’éveil, réduisent les réactions corporelles des individus souffrant de troubles respiratoires ou encore d’allergies aux pollens, protègent la santé et réduisent la transmission des virus. A l’inverse, un air non renouvelé en oxygène engendre entre autres des maux de tête, des irritations des muqueuses et une baisse de la concentration. Un air “sale”, c’est-à-dire chargé en particules fines par exemple, peut entraîner des maladies respiratoires et favoriser la transmission des virus. Aussi, un purificateur d’air HEPA est une solution adaptée puisqu’il est pensé pour assainir les espaces en piégeant les responsables de la pollution intérieure, comme les composés organiques volatils ou les particules ultrafines. Mais comment fonctionne-t-il exactement ? 

image d'un purificateur d'air

Les différents types de purificateurs d’air

Les purificateurs d’air sans filtres

Il existe différents types de purificateurs d’air. Certains ne sont pas équipés de filtres et sont, bien souvent, des dispositifs insuffisants pour rendre sain l’air d’une pièce, comme les ioniseurs. Ces derniers sont conçus à partir de 3 technologies distinctes : 

  • la photocatalyse, qui détruit les particules polluantes grâce à un rayon UV
  • l’ionisation de l’air, qui permet d’alourdir les particules polluantes en suspension et de les faire ainsi tomber au sol
  • le plasma froid, qui a recours à l’oxydation des polluants.

Ces appareils font preuve d’une efficacité modérée ou offrent une réponse incomplète. Par exemple, les particules tombées au sol suite à l’ionisation de l’air sont toujours bel et bien présentes dans la pièce. Les autorités sanitaires ne reconnaissent pas le bien-fondé de ce type de purificateurs d’air sans filtres, voire déconseillent leur utilisation : selon l’INRS (Institut National de Recherche et Sécurité), certains émettent eux-mêmes des polluants. Il faut savoir que la photocatalyse a pour effet de casser les chaînes carbonées des polluants, aussi certains qui étaient inoffensifs pour la santé deviennent-ils nocifs. Ce sont des appareils efficaces en décontamination avec nettoyage complémentaire mais pas adaptés à un traitement en présence de personnes.

Les purificateurs d’air à filtres

Les appareils destinés à assainir l’air dans une pièce sont munis de filtres dédiés à la capture des polluants en tous genres. Ils interceptent l’air pollué et libèrent un air purifié. Bien souvent, c’est grâce à un ventilateur intégré que le purificateur parvient à attirer l’air, qui traversera le système de filtration avant de ressortir dénué de nombreux polluants. Les filtres pensés pour le traitement de la qualité de l’air intérieur font l’objet d’une classification selon le pourcentage de particules retenues. On considère un filtre comme de qualité médicale dès lors qu’il se situe au-dessus du niveau H13. Les purificateurs d’air les plus performants utilisent des filtres HEPA14, capables de retenir 99,995% des particules de 0,3 micron. Il est possible d’y ajouter des filtres à charbon actif pour agir sur les composés chimiques, ainsi que des filtres spécifiques en fonction des polluants utilisés (par exemple un filtre anti-ammoniaque).

L’INRS reconnaît uniquement l’efficacité des purificateurs d’air équipés d’un filtre HEPA, acronyme que l’on peut traduire en français par “(filtre) Haute Efficacité des Particules Aériennes. 

Le fonctionnement du purificateur d’air

De nombreux dispositifs existent donc. Cependant, la majorité des purificateurs d’air à filtres ont un fonctionnement similaire. Une fois l’air à traiter parvenu jusqu’à l’appareil, c’est un pré-filtre qui va en premier lieu retenir les plus grosses particules. Par la suite, les polluants vont traverser une par une les nombreuses couches de fibres de verre composant le filtre HEPA. Cette succession de fibres va permettre de piéger un maximum de particules fines et composés organiques volatils, définies selon les capacités du filtre. Ils s’imposent donc comme un outil idéal pour assainir l’air des instituts médicaux par exemple.

A cette étape, le purificateur d’air retient donc les particules ultra-fines, les acariens, les pollens, les bactéries, les virus ou encore les COV. Il ne reste donc plus à l’air sain que de ressortir par l’arrière de l’appareil pour se diffuser dans la pièce. Il s’agit donc d’un système au fonctionnement simple, mais très efficace. 

Certains modèles sont conçus pour se déclencher automatiquement à intervalles réguliers, tandis que d’autres s’activent manuellement. Enfin, il existe des appareils intégrant des options supplémentaires, comme un ventilateur ou un humidificateur d’air. 

Ok, néanmoins qu’est-ce qui prouve que cela fonctionne? C’est là qu’intervient notre appareil Cricket !

Assainir l’air… et après ? 

Un purificateur d’air a donc pour objectif de prendre soin de la santé de ses propriétaires. Chez Cricket, nous pensons qu’il est pertinent d’aller encore plus loin, en agissant à la source du problème notamment. C’est pourquoi notre station de mesure de la qualité de l’air indique le type de polluants auxquels les individus sont exposés, ce qui permet de prendre des mesures adéquates en limitant les facteurs favorisant la pollution de l’air intérieur. 

Aussi, nous sommes persuadés que grâce à un couplage épurateur/appareil de mesure, nous permettons aux occupants de non seulement se protéger mais également d’améliorer leur environnement quand cela est possible. L’idée n’est pas de traiter uniquement le symptôme mais bien l’origine de la pollution quand on le peut. De plus, l’analyse de l’air à aussi pour effet très notable de vérifier le fonctionnement de l’épurateur.

photo illustrant un purificateur d'air